Rhum arrangé

Alors chat alors... Girouette, Gigi !
popcorn donc, un petit point noir.
Une eternité que l'on ne t'avais vu sur le site.
Une ancienne, et l'instigatrice du team Ruban Rouge !
ça fait vraiment plaisir.
Tu peux bien sûr hisser le pavillon.
Je t'ecrirai plus sur MP.

Et comme je te connais, tu vas animer le forum du feu de dieu !
ce sera un plaisir de te lire.
Bonne fin de soirée et A+, JP

Fomalhaut a écrit:

Je t'ecrirai plus sur MP.

Bon alors moi je suis partie en retard mais pour le MP déjà fait, je suis preum's.

girouette a écrit:

Fomalhaut a écrit:

Je t'ecrirai plus sur MP.

Bon alors moi je suis partie en retard mais pour le MP déjà fait, je suis preum's.

Ravi de te recroiser Girouette

Marindodous a écrit:

Ravi de te recroiser Girouette

Tout pareil !!!

girouette a écrit:

Marindodous a écrit:

Ravi de te recroiser Girouette

Tout pareil !!!

Belle nouvelle que de te retrouver
Bonne route avec les Ruban Rouge

Hep Fomalhaut et Galop1, vous êtes devant moi certes, mais c'est quiiiiiiiiiiiiiiiiiiii qui a le rhum arrangé (maison) et les sardines qui vont bien avec ? Hein ?
Et toc !
Ce midi, je boirai un petit verre (avec modération bien sûr) à la santé d'Hervé en le remerciant de nous offrir cette régate.
Les élèves de Saint-Guénolé, à qui je souhaite la bienvenue, auront le droit de tremper un petit sucre virtuel dans le précieux breuvage pour faire un canard.

Ah ben Gigi, en plus du plaisir de te revoir,
si tu assures l'intendance des Ruban Rouge....
Tu nous connais, pas de canard pour nous, que du liquide
et quelques sardines pour bien huiler la descente...

Alors pour le dessert après l'arrivée, baba ou savarin ?
Le baba est en forme de bouchon tandis que le savarin est en forme de couronne. On y met simplement au centre de la chantilly maison, ou de crème pâtissière onctueuse avec des fruits confits sur le pourtour.
Attention, pour que le gâteau soit parfaitement imbibé, il faut le mouiller alors qu'il est encore tiède avec un sirop refroidi. S'il sort du four et qu'il est trop chaud, il va craqueler et s'il est froid, le sirop ne pénétrera pas convenablement. Toute une technique !
Si on en croit la petite histoire, c'est Stanislas Leszczynski (mot compte triple au scrabble), duc de Lorraine et futur roi de Pologne, qui aurait jugé trop sec le kugelhopf qu'on lui servait et l'aurait arrosé de vin de Malaga sucré, avant d'adopter définitivement le rhum. Il le baptisa finalement Ali Baba en hommage au héros des Mille et une Nuits, très en vogue au 18ème...
La crème Chantilly fut importée d'Italie par Catherine de Médicis.  Déjà appréciée au 16ème, elle était alors fouettée par les cuisiniers italiens avec des genêts.

Et voilà, je viens de prendre un kilo et mon prochain taux de cholestérol va gripper en flèche
Pas grave, ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort .

Merci Girouette:lol!:

girouette a écrit:

Alors pour le dessert après l'arrivée, baba ou savarin ?

La crème Chantilly fut importée d'Italie par Catherine de Médicis.  Déjà appréciée au 16ème, elle était alors fouettée par les cuisiniers italiens avec des genêts.

Je vote pour Baba.
Et je m'occupe du fromage.
Je suis une sorte de spécialiste en la matiére.

Fouettée avec des genêts, la créme ou Catherine de Médicis ?

Fomalhaut a écrit:

Fouettée avec des genêts, la créme ou Catherine de Médicis ?

Catherine of course Pourquoi ?

Fomalhaut a écrit:

Fouettée avec des genêts, la créme ou Catherine de Médicis ?

edit : j'avoue, j'ai ri

ALEX a écrit:

Et voilà, je viens de prendre un kilo et mon prochain taux de cholestérol va gripper en flèche

Et quand je cause de rhum ça ne te fait rien. C'est bizarre

OceanVirtuel a écrit:

Oui Fomalhaut,

C'est bien que Loïc Peyron fasse cela, sur un substitut d'Olympus.

C'est mon frère, Yves, qui a perdu "Olympus", le bateau vainqueur de la première Route du Rhum, au large de Terre-neuve, dans l'hiver 79. Il remontait le canot en Europe, la même année, et simultanément à Kersauson sur son "Kriter" (15 jours de dérive, bateau et équipage évacués).

Un soir, tombée du soleil, Yves va établir le tourmentin, car ça cogne sévère, 50 nds. Large de Terre-neuve, mois de février, atlantique nord, -5° dehors, mer à 5°c. Il travaille devant, amenant le foc 3, établissant le tourmentin (pas d'enrouleur à cette époque).  Travaillant devant il est intrigué d'un coup par le silence. Pensant immédiatement à un sombre présage, il lève la tête. Un mur d'eau vertical, abrupte, plus haut que le mât du bateau est le responsable du silence. Même le son ne passe plus, tant la vague est creuse.

Il n'a même pas essayé de rejoindre sa barre. Le bateau est monté sur le mur, et cabane (se retourne). Dans la seconde qui suivait, il était dans l'eau, avec ses bottes, son cirée. et son harnais pas accroché

Premier choc: tes bottes t'entraîne au fond, ton cirée t'empêche de nager. Il fait noir et froid, tu ne veux pas, c'est injuste.

Yves a toujours été un nageur exceptionnel. I remontre vers le canot après s'être débarrassé des bottes et cirées. Il grimpe sur la coque. Mais une coque est lisse, et doit glisser le plus possible. Alors il glisse, tâchant d'attraper ce qui peut encore être solide. Finalement il parvient à la dérive, s'y accroche comme un mort de faim ... et reprend son souffle.

Il est vivant. Il amarre son harnais à sa dérive (pourvu qu'elle ne se dérobe pas). Et la nuit est définitivement tombée.
Alors Yves passe une nuit, dans des vagues de 8 à 10  mètres et 50 nœuds de vent, et l'eau à 5°C.

l raconte qu'une chanson lui revenait dans la tête : Renaud, "Dans mon HLM". Il passera le reste de la nuit à la psalmodier, jusqu'aux lueurs de l'aube, ridiculement amarré à sa dérive.

Au matin, puisqu'il était toujours vivant, il fallait bien agir. Il sait qu'il a une balise de détresse destinée aux avions est fixée sur une des cloisons du canot. Il faut l'atteindre et la déclencher. Il faut quitter la sécurité de la dérive, pour plonger dans une eau à 5°, sans certitude que cela améliorera la survie.

Alors il plonge.

Dans le canot, ce qui va le marquer éternellement, c'est la présence d'une morue. Oui, un de ces poissons est dans la coque retournée.
Yves choppe le transmetteur accroché à la cloison, après avoir dûment salué la morue, et dégage vite fait, parce que ça caille sévère. En réalité plusieurs plongées successives seront nécessaires.

Il remonte sur la coque et déclenche la balise.

Mais en attendant, le problème c'est que le canot peut couler, avant que les secours n'arrivent. La seule solution est d'ouvrir le "bip", ce canot de sauvetage. Ok, mais le problème c'est qu'on est sur un trimaran retourné, et que le bip est lui aussi "retourné".  Il faut donc le dégager le bip de dessous le bateau, pour pouvoir le déclencher. Et pour ça il faut repartir dans l'eau à *5°.

Yves plonge et libère son bip. Il l'amarre au canot retourné.

Reste plus qu'à décider ce qui est le plus viable : une coque retournée, ou un bateau gonflable ? Yves choisit le bateau gonflable, car la coque du tri, heurtant le bip, risque de le percer. Il est vrai qu'à l'époque, c'était le choix maximum de survie. Le doute est sévère lorsque, amarre larguées, il voit sa coque s'éloigner, mais c'est son choix de la survie.

Il voit un cargo. Il tire une fusée. Mais la fusée ne fonctionne pas. Il en tire une seconde, elle aussi mouillée, qui ne fonctionne pas. Le cargo passe. Une nouvelle nuit s'annonce.

Et puis en fin de journée, les Coast Guard américains, surveillant la dérive des iceberg, reçoivent le message de détresse émis par la fameuse balise, récupérée de longue lutte face à la morue. A partir de là tout va "très vite". Les Coast Guard déroutent un cargo, et quand celui ci est sur site, balisent l'accès par le largage de fusées flottantes. Un cargo vient sauver mon frère.

Le cargo est maintenant tout près, juste tout près, avec l'hélice qui sort de la mer, juste à cause des vagues, et lui est à 20m du rotor. On lui lance une bouée couronne, amarrée à un bout. Il faut choisir : la bouée ou le canot de sauvetage ? Quel est le plus raisonnable avec cette hélice qui sort de l'eau sur chaque vague ?

Il passe la bouée couronne autour de lui et saute. Mais rien. Aucune main secourable pour le hisser. Il nage donc, dans la nuit, vers un immeuble mouvant de plusieurs étages. Il grimpe l'échelle de corde mise en place par l'équipage du cargo. C'est haut et épuisant. Il aboutit finalement.

L'équipage du cargo voit finalement un gamin de 19 ans passer le bastingage. Il y a un moment de sidération (on est en 1979). Risquer leur vie, ok, c'est leur quotidien, mais un gamin à peine pubère ... que fait-il ici ? Sidération passée, les gars l'empoignent, le dirigent vers la douche chaude, du whisky, et ... le sauvent.

Mon frère garde encore aujourd'hui (plus de 40 ans plus tard), des relations avec ses sauveteurs.

C'est pour cela que Loïc ne peut pas refaire la Route du Rhum sur le bateau vainqueur en 78, l'Olympus.
Il eut été affable de sa part de le rappeler.

Mais mon frère et Loïc, même vieux, ...

Bons vents à tous.
Cordialement
Hervé

Impressionnant témoignage Hervé! En le lisant, j'en ai eu des frissons..
Merci pour ce partage absolument fantastique.

girouette a écrit:

ALEX a écrit:

Et voilà, je viens de prendre un kilo et mon prochain taux de cholestérol va gripper en flèche

Et quand je cause de rhum ça ne te fait rien. C'est bizarre

Si bien sur, cela m'a donné soif. Le Damoiseau vieilli trois ans était bon, mais du coup ma prog du pilototo l'a été beaucoup moins

ALEX a écrit:

Le Damoiseau vieilli trois ans était bon, mais du coup ma prog du pilototo  l'a été beaucoup moins

Si ça peut te consoler mes bords sont tout croches. J'hésite entre consulter ou faire coucou aux extra-terrestres

Bonjour Hervé.

Est il possible d'avoir un journal de l'historique du bateau, meme au format texte, avec par exemple pour tout les 1/4 d'heure :
Position du bateau, Direction, Vitesse, Voile montée , Direction du vent, Vitesse de vent.

Ceci pour analyser les erreurs commises avec le pilote auto.


Richard

Bonjour à tous, la nuit fut bonne ?
Cybric je ne sais pas si Hervé a le temps de lire le forum. Peut-être serait-il judicieux de lui envoyer un mail.
robuste comme le vaillant remorqueur de Dunkerque ? Si tu lis le forum, sache que nous sommes voisins irl. J'ai même retrouvé une ancienne carte postale ;
ô joie !

ALEX je suis dans le sillage de Men-Toul. Moins vite je te prie, ça me fait de l'écume et je vois rien devant et surtout ça me décoiffe
Merci de ta compréhension

Suite au conseil de girouette, je lance un bateau vers les Amériques, juste pour voir ...

Avel vat

J'ai fait du riz au lait pour le team Ruban Rouge. Etes-vous jaloux ?  
Avel tu as lancé ton second bateau donc ? CONGRATULATIONS ! Les zamériques OK mais n'oublie pas de t'arrêter en route pour faire l'arrivée en Guadeloupe

Avel pour le fonctionnement de ton bateau et si ce n'est déjà fait, clic en haut à gauche de la page d'accueil http://www.oceanvirtuel.com/ov10/ sur l'onglet manuel

Pas jaloux, ma femme en fait d'excellent, et avec la marmelade d'orange faite par ma fille aînée, c'est un régal

La Guadeloupe, c'est bien en zamérique, je vais essayer d'y arriver, pas gagné !
Vu le mode d'emploi

Avel a écrit:

ma femme en fait d'excellent, et avec la marmelade d'orange faite par ma fille aînée, c'est un régal

Avel je crois qu'on va bien s'entendre

girouette a écrit:

J'ai fait du riz au lait pour le team Ruban Rouge.

Merci Gigi.
Du riz, olé ! au rhum ?

Aprés Coville et Josse, Le Cléac'h.
Un bras de liason et 2 flotteurs cassés.
Pb de structures ? Les contraintes doivent être énormes.
Rentrer dans une vague à haute vitesse, c'est un mur de béton !

Avel a écrit:

Suite au conseil de girouette, je lance un bateau vers les Amériques, juste pour voir ...

Avel vat

Avel de Fréminville ?
nan, j'y crois à peine, depuis si longtemps ...
la grosse bise alors !